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Forum Social Mondial Thématique: “Démocratie, droits de l’homme, guerres et cultures à usage illicite”*

Cartagena de Indias, 16 au 20 juin 2003

- Historique et objectifs -

Le Forum Social Mondial est né à Porto Alegre, capital de l’état du Rio Grande do Sul au Brésil, en janvier 2001. Il se tient en même temps que le Forum Economique Mondial qui se réunit à Davos, petite ville Suisse qui n’en est pas moins une station de sports d’hiver huppée.Les différentes mobilisations contre la stratégie néolibérale de domination, avec ses conséquences dévastatrices sur les peuples, sont néanmoins antérieures à ce premier forum public mondial. Ces mobilisations, initialement, ont été une réaction à la révélation de l’Accord Multilatéral sur les Investissements (AMI), qui prétendait déréguler l’économie au niveau global en faveur des compagnies transnationales et au détriment des droits acquis nationaux ou sociaux.
 

On doit en partie au Monde Diplomatique la dénonciation de cet accord, qui s’était négocié en secret au cours des années 1990 au sein de l’ OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques). Le journal relayait une première dénonciation faite aux Etats-Unis par le mouvement ‘Public Citizens’, dirigé par Ralph Nader, dans un article signé par une avocate de ce mouvement, Lori Wallach. La réaction face aux abus prévisibles dans le cadre de cet ‘accord’ se convertit, fin 1998, en un mouvement de protestation sociale. Une des premières organisations à promouvoir cette mobilisation fut ATTAC (initialement Association pour la Taxe Tobin pour l’Aide à la Citoyenneté, et aujourd’hui Association pour la Taxation des Transactions Financières pour l’Aide aux Citoyens). Au fur et à mesure du développement d’ATTAC de par le monde, des mobilisations de résistance sociale à la domination capitaliste se font jour dans de nombreuses villes, pour lutter contre une globalisation qui concentre 50% des richesses dans les mains du G-8: Amsterdam, Seattle, Prague, Gènes, Bruxelles, Barcelone, Florence y Gothenburg sont quelques-uns des scénarios de la lutte de la société civile pour la reconnaissance des droits du plus grand nombre dans la diversité.
 

En 2001, ces exigences sociales se sont cristallisées lors d’une rencontre proposée au Brésil et appuyée, entre autres, par Bernard Cassen, Directeur général du Monde Diplomatique et président de ATTAC France. Le lieu proposé pour cette rencontre était Porto Alegre, suite aux expériences démocratiques dans l’état du Rio Grande do Sul. Le FSM se présente alors comme un espace de discussion et de formulation de propositions alternatives, qui réunit des pensées sociales du monde entier : "pluriel et diversifié, non conventionnel, non gouvernemental et non partisan" (point 8 de la Charte des principes du FSM). Lors du second FSM, qui se tint de nouveau à Porto Alegre en janvier 2003, il a été décidé que la prochaine édition aura lieu à Mumbai (Bombay) en Inde, du 16 au 21 janvier 2004.
 

Lors de la réunion qui s’est tenue les 11 et 12 novembre 2002 à Florence (Italie), le Conseil International du Forum Social Mondial, sur la demande du réseau international EURALAT (Observatoire Eurolatinoaméricain du Développement Démocratique et Social) a décidé, conformément à la Charte des principes, de convoquer un évènement thématique mondial chargé “d’élaborer des diagnostics et des propositions sur les thèmes du narcotrafic (cultures à usage illicite), de la guerre, la démocratie et les droits de l’homme”, et a choisi la ville de Cartagena de Indias, en Colombie, pour y réaliser cet évènement. Pour relever ce défi, pas moins de 59 organisations de la société civile colombienne intègrent le Comité Organisateur: organisations non gouvernementales pour la défense des droits de l’homme, des droits de la femme, organisations de protection de l’environnement, organisations sociales comme le Conseil National Paysan ou l’Organisation Nationale Indigène de Colombie.
 

L’objectif du Forum Social Mondial Thématique est de proposer un lieu de rencontre de secteurs divers et variés de la société civile mondiale, afin d’analyser des alternatives, et de coordonner les actions de soutien à la mobilisation sociale visant à la construction d’autres mondes possibles.Le thème de la Démocratie doit être le point de référence des trois autres axes de travail, à savoir droits de l’homme, cultures à usage illicite et guerre. Etant donné le caractère transversal de ce thème, il s’agit donc de définir un cadre de débat qui permette d’identifier les principaux sujets de controverse, et de préciser les éléments du débat qui soient pertinents pour le développement du FSMT et qui apportent à la discussion dans le cadre plus général du Forum Social Mondial. L’objectif principal de l’axe Droits de l’homme est de mener une évaluation et une réflexion sur le(s) discours autour des Droits de l’homme, leurs utilisations, instruments et procédés, et sur le rôle qu’ils ont joué ou qu’ils pourraient jouer dans la construction d’un monde plus juste et plus équitable. L’objectif de l’axe Guerres, Terrorismes, Résistances et Paix est de développer des approches qui permettent d’aborder une série de de problématiques sur les prémisses, stratégies et actions des politiques antiterroristes et antidrogues, sur leurs manifestations et conséquences au niveau global, et sur les référents et limitations de la résistance sociale. L’axe Cultures à usage illicite, qui recouvre la problématique des “drogues” illicites, différencie trois niveaux -cultures, commerce et consommation-, et se propose (a) d’analyser les politiques menées à chacun de ces niveaux, (b) de réaliser un bilan de leur efficacité et de leur impact social, économique et environnemental, et (c) d’écouter le point de vue adopté par les mouvements sociaux.
 

S’il est vrai que le Forum de Cartagena ne donnera pas une priorité particulière au cas de la Colombie, il faut garder à l’esprit que ce pays voit se développer des politiques, comme le “Plan Colombia”, qui font partie intégrante des programmes du nouvel ordre mondial. Ce qui se produit en Colombie aujourd’hui a indubitablement des répercussions internationales, à commencer par les régions andine  amazonienne. La réalité mondiale actuelle, où l’hégémonie impérialiste mène ce qu’elle appelle des “guerres préventives” pour redéfinir de façon unilatérale l’ordre mondial, rend indispensable l'examen du rôle du gouvernement colombien dans la militarisation de la région et du continent, avec sa théorie de la “sécurité”, couplée sans aucune espèce d’autonomie aux conceptions de l’administration Bush.
 

DATES Y HORAIRES PROVISOIRES:
PROPUESTA DE PROGRAMACIÒN

Lunes 16 de junio

8 a.m./3 p.m.:              Entrega de credenciales y acreditación de delegados

3:30 p.m./5 p.m. :        Conferencia Central - Boaventura de Sousa Santos “Globalización y democracia”

5:15 p.m.                     Marcha
 

Martes 17 de junio

8 a.m./5 p.m.              Encuentros Sectoriales

• Encuentro Internacional de la Democracia

• Encuentro Internacional de Ambientalistas
• Encuentro Internacional de Juventud
• Encuentro Internacional Sindical
• Encuentro Internacional De Mujeres
• Encuentro Sectorial Educación
• Encuentro Internacional de migraciones
• Foro de Niños y Niñas
6 p.m./7:30 p.m.         Conferencia Central - Peter Lock “Las nuevas guerras y guerras preventivas”

 

Miércoles 18 de junio

8 a.m./11:30 a.m.       Paneles.

• Pluralismo, ciudadanía, identidades y democracia.

• Guerras, terrorismos y seguridad.

• Seguridad y Derechos Humanos.

• Culturas, territorios y autonomías
 

11:30 a.m./1 p.m.     Conferencia Central - Mary Robinson  “Globalización y Derechos Humanos”

 
2:30 p.m./5 p.m.    Talleres

 

5 p.m./8 p.m.        Mesas de diálogo y controversia

 
• Un nuevo orden mundial democrático.
• Guerras, economía y desarrollo.
• El papel de las Naciones Unidas en la promoción y defensa de los Derechos Humanos.
• Impactos ambientales, sociales y económicos de las políticas antidrogas.

 
 

Jueves 19 de junio

8 a.m./ 11:30 a.m.      Paneles

• Globalización, democracia y nuevas prácticas de ciudadanía global.

• Conflictos y violencias urbanas y narcotráfico

• Guerras y crisis humanitaria

• Políticas económicas mundiales y la realización de los Derechos Humanos.

• Polìticas antidrogas, Iniciativa Regional Andina  y Plan Colombia.
 

11:30 a.m./1 p.m. Conferencia Central – Leonor Zalabata  “Coca, culture et territoire"
 

2:30 p.m./5 p.m.     Talleres
 

5 p.m./8 p.m.        Mesas de diálogo y controversia

• Seguridad mundial y democracia.

• Guerras, soberanía y papel de la comunidad internacional.

• Modelos de libre comercio, modelos de integración y sus efectos en la protección de los Derechos Humanos.

• El significado real de la “estrategia antinarcóticos”.

Viernes 20 de junio

8 a.m./ 11:30 a.m.  Paneles

• Libertades, terrorismos y democracia.

• Resistencias civiles y contrapoder a las guerras.

• Los Derechos Humanos como instrumento para la superación de la discriminación y la exclusión.

• Drogas: Despenalización, legalización, corresponsabilidad o prohibicionismo.
 

2:30 p.m./5 p.m.        Talleres
 

5 p.m./8 p.m.    Mesas de diálogo y controversia

• Democracia, militarización y lucha antinarcóticos.  Las apuestas.

• Movimientos globales y locales contra las guerras. Límites y alcances.

• Deuda externa y Derechos Económicos, Sociales y Culturales.

*Informaciones tiradas de  textos varios del FSM (Chico Whitaker) y de los Ejes del FSMT de Cartagena.
 
 
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