ALAIN LABROUSSE :

 

En el 2005, Afganistan produjo 4 100 toneladas de opio, el equivalente de 600 toneladas de heroina pura, lo que corresponde a aproximadamente el 90 % del consumo mundial. Esta porducción le generó al país 2 800 000 dólares, es decir, el 60 % de su Producto Interno Bruto. De ahí los temores expresados por la Comunidad Internacional frente a la eventualidad de que Afganistán se pudiese convertir, en el corto plazo, en un narco Estado.. Hasta la fecha, nadie había emprendido intentado Or personne n’avait jusqu’ici tenté d’étudier avec précision comment une telle situation a pu survenir, notamment à travers le rôle de la drogue dans le En el 2005, Afganistán produjo 4100 toneladas de opio, el equivalente a 600 toneladas de heroína pura, lo que corresponde a aproximadamente el 90% el consumo mundial. Esta producción en enero al país 2.800.000 dólares, es decir, el 60% del producto interno bruto del país. Un día y los temores expresados por la comunidad internacional frente a la eventualidad de que Afganistán se pudiese convertir, en el corto plazo, en un narcoestado.

 

Hasta la fecha, nadie había intentado estudiar con precisión como se llegó a tal punto, principalmente a través del papel de la droga en la financiación de los conflictos aquí han desgarrado el país de ir de 1979. La guerra de los no contra el régimen comunista (1978-1992), conflictos internos en un tele entre los comandantes (1989-1996), entre los tal y da en y la alianza del norte del comandante enMassoud (1994-2001) y en, finalmente, entre las fuerzas de la coalición de los países occidentales y lobos neonatal y gran vientre finales del 2001 todo

 

En Alanís e igualmente la situación de los campesinos tienen por lo general no tienen las medidas de subsistencia tricolor la organización de las redes de tráfico de Afganistán a Europa y y la protección de la que ingresan los traficantes a todos los niveles del aparato estatal. No se han crecido los estadounidenses si era lo sabemos a las actividades "señores de la guerra y de la droga", pero es norte en estos últimos les ayudan a combatir a los Talibán y fugitivos de Alq... una creciente amenaza.

 

Trata también de estudiar los vínculos entre en la plata en la droga y el proceso de reconstrucción de Afganistán. Las ganancias del narcotráfico, indudablemente cámara tienen efectos benéficos en el país al polo R. recursos para millones de personas cámara a divertirse en actividades protegidas o en el respaldo de la moneda local. Sin embargo, paralelamente, al pleno R. a los patentados locales los medios, notablemente militares, de su independencia con respecto al gobierno, piden a éste último controlar amplias regiones del territorio; alimentan la inflación y contribuyen a alimentan los gastos suntuarios (casonas, Carlos de lujo será el paréntesis tiene una no benefician a la gran mayoría de la población.

 

Entre 1990 y 2005, en la otrora hizo en varios viajes a Afganistán. Este libro es, por lo tanto, el fruto en observación del fenómeno a lo largo de los 15 años y temperamental o por una encuesta de terreno de dos meses en la primavera del 2005. Nuestra como esta actividad ilícita está al origen de una explosión de la drogadicción a través del mundo. Si los países ricos de Europa del este tienen los medios para enfrentar esta epidemia indultar el impacto de la producción pero es una de origen afgano, al interior de Afganistán pero sobre todo en los países vecinos y hasta la Rusia y los nuevos están los trenes que acaban de adherir a la Europa, por el contrario, ese comercio está al origen de una población precedente de toxicomanía ni su corolario, la infección por el VIH y sida.

 

En conclusión, el autor_quien no es atacando se han problema solamente por medios represivos que Afganistán no puede escapar esta espiral de violencia y de droga, sino un aquelarre en deuda ayuda internacional a los más necesitados y tienen las potencias y los corruptos logros en la deuda protección con frecuencia dictaminara por los intereses políticos y económicos de los países occidentales. En particular, la intervención contra el terrorismo y la droga de los Estados Unidos donde no es políticos fundamentales: hacer este país cuyo trampolín hacia Asia central, su gas y su petróleo cámara y su sentar las bases para una eventual intervención en Irán.

AFGHANISTAN OPIUM DE GUERRE, OPIUM DE PAIX


ALAIN LABROUSSE

 

Introduction

 

…….Une ONG, reprenant les chiffres de l’UNODC, a rappelé que, de 2002 à 2004, les revenus globaux des paysans producteurs de pavot et des trafiquants d’opiacés se sont élevés à 6,82 milliards, c’est-à-dire deux fois plus que le montant global de l’aide internationale effectivement parvenue en Afghanistan pour des projets terminés ou en

cours (3,337 milliards de dollars).

 

Devant cet état de fait, plusieurs responsables de gouvernements occidentaux, notamment un Américain, et d’organisations internationales comme l’UNODC, ont affirmé qu’il ne fallait pas négliger le risque réel que l’Afghanistan devienne un « narco-État » – formulation largement reprise par la presse internationale. Pourtant, elle ne pouvait être

plus inappropriée : l’État afghan n’existe pas encore; même s’ils représentent 60 % du PIB de ce pays, les revenus de la drogue financent des opposants au gouvernement, que ce soit des seigneurs de la guerre ou des islamistes, contribuant ainsi largement à maintenir la fragmentation du pays, principal obstacle à la construction de l’État9 – dont les principaux attributs sont la capacité de contrôle du territoire et le monopole de l’usage de la force10.

 

La place prise par l’économie de la drogue au sein de l’économie nationale n’a d’équivalent dans aucun autre pays. En Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, selon les périodes et selon les estimations des auteurs, elle a été évaluée dans une fourchette de 1% à 7% du PIB. La situation inédite de l’Afghanistan invite donc à s’interroger non seulement sur le rôle que la production et le commerce de la drogue jouent dans une économie de post-conflit, mais aussi sur l’influence qu’ils peuvent avoir

dans le processus complexe de reconstruction.

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Mais, pour mesurer ce rôle, il convient de s’interroger précisément sur sa place dans le pays. C’est pourquoi nous nous sommes penchés sur l’économie de la drogue durant les trois périodes-clés de l’histoire contemporaine afghane : la guerre menée par les moujahiddin contre le gouvernement communiste et ses alliés soviétiques (1979-1992), les conflits inter-moujahiddin (1989-1996) et le gouvernement des taliban (1996-2001)20 ; ainsi que sur son poids dans l’économie paysanne. Retour d’autant plus nécessaire qu’un certain nombre des acteurs de cette histoire appartiennent encore aujourd’hui à l’échiquier politique.

 

L’opium produit en Afghanistan pose des problèmes de toxicomanie à tous ses voisins. Les pays occidentaux, approuvés sur ce point par la Russie et les anciens pays du bloc soviétique, sont d’accord pour combattre son trafic. Nous nous intéresserons donc à l’organisation des réseaux en Afghanistan et hors du pays, à l’impact des opiacés sur la

toxicomanie le long des routes de la drogue qui mènent jusqu’à l’Europe de l’Ouest et la France.

 

Pour les pays occidentaux, la « guerre à la drogue » est une justification supplémentaire pour intervenir en Afghanistan. Tony Blair a, dès les premiers jours, déclaré que si les Britanniques se tenaient aux côtés des États-Unis pour combattre les taliban, c’était bien sûr pour combattre le terrorisme, mais aussi parce que les taliban avaient transformé leur pays en premier producteur mondial d’opium. Affirmation qui est loin de correspondre à la réalité. Le Premier ministre anglais n’a cessé de revenir sur ce thème, déclarant par exemple le 1er octobre 2002 : « Les armes que les taliban achètent aujourd’hui sont payées avec les vies de jeunes Britanniques qui achètent leur drogue dans les rues britanniques. C’est une autre partie de leur régime que nous devons tenter de détruire21. » Or, d’une part, l’augmentation de la production afghane n’a pratiquement pas eu d’impact, jusqu’en 2005, sur la consommation d’héroïne en Europe de l’Ouest; d’autre part, aujourd’hui, bien des acteurs du trafic, qui se situent dans le camp des Alliés, tirent parti de la persistance de l’énorme production d’opiacés afghans.

 

Les États-Unis participent directement à la lutte contre la drogue depuis l’année 2004 en particulier pour un autre motif, évident : établir des bases militaires permanentes en Afghanistan. Voilà une justification supplémentaire. Or, ces bases ont deux objectifs géostratégiques inavoués : faire peser une menace d’intervention sur l’Iran afin de dissuader ce pays de développer un potentiel nucléaire à des fins militaires ; avoir un accès aux réserves de pétrole en Asie centrale, soit indirectement à travers la construction d’un pipeline qui doit traverser l’Afghanistan, soit directement en prenant pied dans plusieurs pays de cette région. Les États-Unis usent aussi du prétexte de la guerre contre la drogue pour intervenir, par exemple, au Tadjikistan.

 

Comme la Russie et la Chine entendent contester et repousser l’avancée américaine, l’intervention en Afghanistan et la lutte contre la drogue se trouvent au centre d’un « nouveau Grand Jeu22 » qui a pour théâtre l’immense région de l’Asie du Sud-Ouest et de l’Asie centrale. Dans la rivalité entre les puissances régionales, comment le pays trouvera-t-il un équilibre propre ? L’opium sera-t-il le ciment de la reconstruction de l’État afghan ou son principe de dissolution ?

 

 

CHAPITRE IX

 

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Des fumigations aériennes fantomatiques

 

Une étrange affaire a ajouté une dose de confusion au thème de l’éradication. Le 3 février 2005, dans le village de Kanaï, située dans une région isolée du Helmand, les paysans ont affirmé que des avions avaient lancé durant la nuit une poudre blanchâtre sur leurs cultures de pavot 73. Les pâturages et les potagers auraient été également touchés.

 

Quelques jours plus tard, les plantes s’étiolaient tandis que les moutons ayant mangé du trèfle était sévèrement affectés ou mouraient. Les personnes adultes souffraient des yeux et des enfants tombaient malades. Ce n’était pas la première fois que de tels faits étaient dénoncés. Le 10 mai 2003, l’Afghan Islamic Press (AIP) publiait que cinq personnes, parmi lesquelles des enfants, étaient mortes dans l’est de l’Afghanistan à la suite d’un épandage aérien. Le 9 juin de la même année, dans le village de Zafar Khel, situé lui aussi dans l’Est, près de Bora Bora, des paysans ont affirmé que leur récolte avait séché sur pied après le passage nocturne d’hélicoptères74.

 

En novembre 2004, des villageois de Nimla, dans le Nangarhar, signalaient des faits semblables à la suite du passage d’avions « pendant la nuit ». Les États-Unis, qui exercent un contrôle absolu sur l’espace aérien, et les Britanniques chargés de la lutte anti-drogue, ont été immédiatement mis sur la sellette. Cela d’autant plus que, dans le budget anti-drogue destiné à l’Afghanistan (776 millions de dollars) et présenté au Congrès américain pour l’année fiscale 2005, figuraient 152 millions de dollars sous la rubrique Aerial spraying (épandage aérien). On sait également que les États-Unis promeuvent en Colombie de gigantesques campagnes de fumigation qui touchent chaque

année plus de 100 000 ha de cocaiers75. L’ambassade de Grande-Bretagne et celle des États-Unis ont pourtant publié d’énergiques démentis. Le général Daoud, après avoir diligenté une enquête, a également nié que des fumigations aient eu lieu, affirmant que les plantes et les animaux « avaient été tués par des causes naturelles ».

 

Des membres du gouvernement et d’ONG auraient recueilli sur les lieux des boulettes blanchâtres, mais les résultats d’analyse n’ont jamais été publiés76. Lorsque j’ai mené moi-même mon enquête au mois de mai, j’ai découvert qu’une importante ONG américaine, Relief International, dont le siège est à Los Angeles, avait eu en sa possession deux jarres contenant des boulettes recueillies sur le terrain, mais que ces dernières avaient mystérieusement disparu. Le service de presse du cabinet du président

Karzaï a publié un communiqué déclarant : « Le président est très affecté par les plaintes faisant état de possibles effets secondaires des fumigations sur la santé des adultes et des enfants […] Le gouvernement de l’Afghanistan s’oppose aux fumigations aériennes des champs de pavot comme moyen d’éradication77. » À la suite de cette prise de position, les États-Unis ont réaffecté à d’autres usages les sommes qui devaient être consacrées à l’éradication du pavot. Cependant, Condoleezza Rice a laissé la porte ouverte à cette méthode de lutte contre les cultures lorsqu’elle a déclaré à la presse : « Pour l’instant, tout ce que nous pouvons faire, c’est de l’éradication manuelle, mais nous verrons si les épandages aériens deviennent nécessaires. »

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Dans le cadre des alternatives au pavot, il convient de mentionner les propositions du Conseil de Senlis, une fondation internationale financée par un milliardaire suisse et qui a son siège en France89, qui voudrait que l’Afghanistan devienne un producteur légal d’opium afin d’exporter de la morphine pour les besoins médicaux. Ce projet part du constat que les pays en développement, qui représentent 80 % de la population du globe, ne consomment que 6% de la morphine et d’autres opiacés (codéine) utilisés comme médicaments. Il est vrai que, si l’on voulait combler ce déficit, les cultures de pavot devraient augmenter. Mais il est difficile d’établir dans quelle proportion. D’une part, parce que les États et les compagnies chargés de la production de morphine et autres dérivés tirés du pavot donnent le minimum d’informations sur tout ce qui touche à cette production licite d’un produit qui fait par ailleurs l’objet d’une énorme production illicite. D’autre part, parce que tous les pays producteurs90, sauf un, extraient la morphine de la paille de pavot, c’est-à-dire de l’intégralité de la plante fraîche fauchée à la moissonneuse-batteuse. L’extraction des alcaloïdes, selon un procédé inventé en Hongrie en 1925, se fait ensuite de façon industrielle. « Mais les rendements en morphine des producteurs de paille de pavot varient grandement entre eux, et il est donc difficile de convertir la production mondiale de morphine en équivalent opium et d’estimer ensuite les besoins en opium pour une consommationdes pays du Sud qui serait du niveau de celle des pays développés91. »

 

L’Inde est le seul pays où la récolte manuelle de l’opium est autorisée : des fabriques en extraient la morphine, mais le gouvernement exporte également « de l’opium raffiné pour les industries pharmaceutiques étrangères qui veulent en extraire elles-mêmes la morphine92 ». Le modèle « paille de pavot » n’a aucun intérêt pour les paysans afghans, car il implique main-d’oeuvre peu nombreuse et mécanisation. Il faudrait donc, dans la logique du Conseil de Senlis, que l’Afghanistan obtient de la communauté internationale à la fois l’autorisation de devenir un producteur légal d’opium, ce qui lui avait été refusé en 1950 pour ne pas concurrencer les pays producteurs traditionnels, et celle de suivre le modèle indien, ce qui est beaucoup plus difficile. En effet, si le modèle « paille de pavot » a été adopté, c’est pour éviter les détournements vers le trafic. Ils existent cependant

en Inde malgré la productivité élevée exigée par le gouvernement des paysans détenteurs d’une licence de producteur : 34 kg par hectare93. Le risque de détournement de la production licite vers les circuits trafiquants serait encore beaucoup plus grand en Afghanistan, où la criminalité liée à la drogue est plus importante et mieux structurée qu’en Inde. Enfin, l’opium produit étant un produit légal, il est payé par le gouvernement indien infiniment moins cher que par les trafiquants : une dizaine de dollars en moyenne le kilo, c’est-à-dire dix à vingt fois moins que n’en tirent actuellement les paysans afghans. Dans la perspective de la légalisation de la production, les prix s’effondreraient également en Afghanistan et l’opium ne rapporterait aux paysans guère plus que le blé par exemple : pour une production de 35 kg à l’hectare (moyenne de l’année 2004), cela représenterait environ 350 dollars, contre 220 dollars pour le blé, alors que l’opium a rapporté en moyenne par famille 1700 dollars. Le Conseil de Senlis estime que le kilo d’opium devrait être payé 113 dollars aux paysans, c’est-à-dire environ son cours en 2005 sur le marché illicite. Dans ce cas, l’État afghan étant en concurrence avec des pays qui le paient dix fois moins, devrait en subventionner l’exportation. Mais, même dans le cas où la communauté internationale accorderait à l’Afghanistan cette dispense, le projet du Conseil de Senlis est fondé sur des prémisses erronées. Si les pays du tiers-monde ne consomment pas plus d’opiacés médicaux, ce n’est pas parce que l’offre est insuffisante, mais parce qu’ils manquent cruellement d’infrastructures et de personnel médical, en particulier dans les régions rurales, ou qu’ils n’ont pas les moyens financiers d’accéder aux soins. Il faut également prendre en compte, dans le traitement

de la douleur, le fait que « les pratiques thérapeutiques locales traditionnelles, comme en Afrique et en Chine, font que les consultations des médecins “classiques” sont très faibles, en zones rurales, mais aussi en zones urbaines, même lorsque l’offre est disponible94 ».

 

L’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), qui est chargé par les Nations unies de veiller à l’équilibre entre offre et demande d’opiacés médicaux, invite d’ailleurs les gouvernements « à prendre des mesures pour augmenter la consommation des opiacés à des fins médicales dans leur pays afin de satisfaire les besoins réels du traitement de la douleur95 ». En l’absence de cette augmentation de la demande, dans chacun de ses rapports annuels, l’OICS presse simultanément les pays producteurs à réduire les quantités d’opium produites. Or, probablement sans avoir été au courant de la proposition du Conseil de Senlis, dans d’autres pays, des experts qui sympathisent avec les populations ayant souffert de l’éradication demandent que celles-ci puissent être autorisées à produire pour l’industrie pharmaceutique. C’est le cas de Bruce Sholapur, spécialiste du Laos, où l’opium vient d’être quasiment éradiqué, et qui déclare : « Si les fermiers de Tasmanie peuvent bénéficier de l’opium, pourquoi pas nos pauvres paysans également ?96 » Un certain nombre de pays pourraient légitimement avancer la même revendication. D’abord la Birmanie, où l’éradication totale de l’opium, prévue pour 2006, pourrait provoquer, selon les spécialistes, « une catastrophe humanitaire ». Ensuite, dans la même région, outre le Laos, la Thaïlande et le Vietnam. En Amérique latine, le Mexique, la Colombie et le Pérou97. Il est donc tout à fait irréaliste de penser que l’on pourrait, dans l’état actuel des choses, recycler dans le licite l’énorme production afghane.

 

 

 

 


 

 

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